L'Espagne sera le seul pays européen à intégrer ladite taxe, laquelle n'est pas obligatoire pour les États membres de l'UE. Avec celle-ci, les entreprises devront supporter des coûts supplémentaires dans un contexte économique international complexe, dans lequel le secteur des fruits et légumes doit relever de multiples défis pour continuer à être durable et compétitif, tout en faisant face à un horizon incertain dû à l'augmentation des coûts de production et à la forte concurrence des pays tiers.
La Fepex, comme le reste des organisations des principaux secteurs de consommation qui ont signé une lettre au gouvernement demandant un moratoire sur la taxe, s'est déclarée déterminée à réduire l'utilisation des plastiques à usage unique, mais a affirmé que la taxe arrive à un très mauvais moment.
La pétition a été signée par l'ACES, ACOTEX, ADELMA, AECOC, AFEB, ANGED, ASAJA, ASEDAS, Cooperativas Agroalimentarias, FECE, FIAB, Foro Interalimentario, Marcas de Restauración, Stanpa, et la Fepex. Selon ces organisations, les entreprises espagnoles sont en avance sur la loi en matière de protection de l'environnement, notamment en ce qui concerne l'utilisation et la gestion du plastique. Elles affirment que la grande majorité des entreprises ont déjà pris des mesures, telles que la reconception des emballages, la réduction de leur poids ou leur réutilisation, afin de tenter de minimiser la présence de plastique dans les emballages.
La Fepex est particulièrement préoccupée par les incertitudes qui existent quant à la portée et aux obligations formelles de l'application de cette taxe, telles que l'inscription au registre territorial, ou encore la tenue de comptes et d'un inventaire.